Nous sommes heureux de vous présenter cette nouvelle création du Théâtre Spirale en deux parties, dédiée au photographe Jean Mohr, décédé le 3 novembre 2018. Nous y travaillons avec passion depuis plus de deux ans. C’est l’occasion de se plonger dans son œuvre et sa vie et d’en partager la richesse et la complexité avec un large public.

« Je désire tenter de comprendre comment son regard a contribué à former le mien. Mon père a toujours tenté de “recevoir ” des photos plutôt que de les “prendre”, et cette nuance a profondément influencé toute ma conception de l’acte créateur. Qu’est-ce que je possède de mon père ? De l’ADN ? Des intonations ? Des expressions faciales ? Ma curiosité ?  
Je sens mon père dans mon sang, dans la forme de mon nez, de mes oreilles, ma fossette au menton, mais je le sens surtout dans le sens, dans mon rapport aux autres et au monde. 
En voulant aider des amis à faire leur deuil, après la mort de Nicolas Bouvier, puis de Bénédict Gampert,
j’ai découvert que le processus de créer un spectacle en hommage au défunt, permet à la fois de maintenir le lien avec le disparu en se plongeant dans sa vie et son univers, et de lâcher prise en lui disant au revoir publiquement. C’est une sorte d’antidote à l’oubli.
On souffle sur les braises de la mémoire afin de célébrer l’être aimé et son œuvre, puis en la partageant avec les spectateurs. Nos sociétés occultent la mort. Nous manquons de rituels pour y faire face. En ce sens la scène est pour moi un lieu sacré ou nous pouvons recréer une nouvelle cérémonie, loin des tracasseries administratives qui polluent ce moment de douleur et de transition, ou l’on a surtout besoin de silence, de larmes et de temps pour dire au revoir à celui qui est parti. »

Patrick Mohr

« Derrière le miroir », de l’intime à l’universel.
Première partie de l’hommage. Durée 1h45  

« Derrière le miroir » est un spectacle sur Jean Mohr, ses amis et sa famille. Il traite de l’homme, de ses réflexions sur l’image, la musique, et la vie. C’est un spectacle personnel, qui explore aussi ma relation avec mon père et mes enfants, ainsi que la notion de transmission et de filiation. »  Patrick Mohr

Représentations gratuites dans le cadre de NO Photo, les 28 et 30 sept. à 20h les 2, 5, oct. à 20 h et les 9 et 10 oct. à 17h. Le Spectacle continue après la biennale, les 12 et 14 oct. à 20h, et les 16 et 17 oct. à 17h

« Une autre façon de raconter » , l’œuvre
Deuxième Partie de l’hommage. Durée 1h15

Ce spectacleest une création pluridisciplinaire sur les trois grands livres réalisés par John Berger et Jean Mohr. ( Un métier idéal 1967, Le septième homme 1976 et Une autre façon de raconter 1981.) Nous projetons les photographies en maping sur des écrans mobiles de différentes tailles et formes, pour créer une chorégraphie d’images en musique. Les photographies sont les personnages principaux de cette célébration du travail de ces deux grands amis, qui ont inventés durant plus de cinquante ans un nouveau langage hybride, entre image et texte. Nous y ajoutons cinq dimensions supplémentaires : l’espace, les acteurs, le mouvement, la musique et le temps.

Représentations gratuites dans le cadre de No Photo: Le 29 sept. et le 1 oct. à 20h le  3 oct. à 17h les 6, 8, et 9 oct. à 20h. Le Spectacle continue ensuite à La Parfumerie après la biennale les : 13, 15 oct. à 20h  et les 16 et 17 oct. à 19h15.  Les 9, 16 et 17 octobre, il y a la possibilité de voir les deux spectacles à la suite :        
Derrière le miroir à 17h et Une autre façon de raconter à 19h15

AUTOUR DU SPECTACLE

Dans le cade de la biennale No Photo

Samedi 2 octobre à 14h
Rencontre avec Patrick Mohr, Katia et Yves Berger autour de l’œuvre de John Berger et de de Jean Mohr. Réflexion autour du thème de la transmission et de la filiation. Qu’est-ce qui passe d’une génération à l’autre ? Qu’est-ce qui se transforme, se transpose d’une personne et d’un art à l’autre ?

Multifocales 2 Samedi 2 octobre de 11h à 13h
Autour de l’exposition consacrée à Jean Mohr, Destination 27 vous invite à construire collectivement une critique d’image grâce au jeu Les Mots du Clic, pour aboutir
à une phrase, un texte, ou un petit poème sur une photographie.

« Pendant ce temps… » Dimanche 3 octobre 11h-13h.
Atelier d’écriture de photo-récit avec Jérémie Gindre.
A partir d’une sélection de photos de Jean Mohr, les participant·es seront invité·es à écrire des textes brefs amenant à une nouvelle interprétation des images. Dialogues, légendes, titres, micro-fictions… nous expérimenterons le potentiel d’évocation du rapport texte/photos et les variations narratives qu’il permet.

Un photographe parmi les hommes, Claude Goretta
14h-15h

Deux Concerts de Jazz avec Robinson de Montmollin, en solo le vendredi 8 octobre à 21h30 et avec le guitariste Christian Zatta « New York duo »,
le vendredi 15 octobre à 21h 30, au Grand Café de la Parfumerie. Concert au chapeau.

Le Chœur Ouvert chante son nouveau répertoire Eternidad le samedi 16 et le dimanche 17 octobre à 15h au Grand Café de la Parfumerie

TELECHARGEMENT

PRESSE

Au Théâtre de la Parfumerie, du 28 septembre au 17 octobre 2021.

RESERVATIONS:
022 341 21 21 ou reservation.parfumerie@gmail.com

Conception, mise en scène, écriture et jeu 
Patrick Mohr 

Jeu et musique 
Robinson de Montmollin 

Mapping vidéo 
Camille Lacroix et Kleio Obergfell

Textes 
John Berger, Jean Mohr, Nicolas Bouvier

Assistant à la création 
Leonardo Rafael 

Collaboration artistique
Justine Ruchat et Alberto Garcia 

Scénographie 
Michel Faure

Bande son 
Jacques Zürcher 

Lumières 
Jean-Christophe Cerutti 

Régie 
Aurélien Gattegno 

Costumes 
Marion Schmid 

Décor 
Atelier de construction de la Ville de Genève

Administration et communication
Fanny Garcier assistée de Inès Moubachir 

Graphisme
Helder da Silva 

Voix off
Jean, Simone, Mia, Léo, Tamsir, Cathy, Michel, Samuel et Louis, John, Katia et Yves, Tatiana, Rosalba, Koen, Kass, Antonio, Lassad et Michele.

Théâtre de la Parfumerie
7 chemin de la Gravière – 1227 Les Acacias
www.laparfumerie.com

Les spectacles sont joués gratuitement du 28 septembre au 10 octobre dans le cadre de la Biennale NO’PHOTO. Ensuite du 12 au 17 octobre les représentations sont payantes.

En collaboration avec NO’PHOTO – Biennale de photographie – Genève.

Avec le soutien de la Loterie Romande et de la Fondation Philantropique de la Famille Sandoz.

Remerciements:
Nicolas Crispini, Villi Hermann, Benjamin Deferne, Nathalie Cuenet, La Parfumerie, Mottatom, Le Musée de l’Elysée, la Maison Tavel, Théâtre Am Stram Gram et toute ma famille et mes amis pour leur aide précieuse.


GALERIE PHOTOS

Dans les années ’60 Bob Dylan invente un nouveau lexique, une nouvelle grammaire poétique et musicale qui est une des sources d’où coulent tous les fleuves et les rivières de la chanson rock contemporaine. Ses chants ont changé à tout jamais notre paysage musical.

Quand Dylan chante, tu as l’impression qu’il chante seulement pour toi. Sa poésie s’invite dans nos salons et dans nos chambres. Sa langue est sensuelle et charnelle. Elle est immédiate et intime. Elle est aussi mystérieuse. Dylan nous donne le langage qui nous manque pour nommer nos craintes, nos peurs et nos colères face à l’injustice sociale, la guerre, la bombe atomique. Mais il sait aussi écrire sur nos blessures et nos douleurs les plus graves et les plus privées.

J’aimerais dire Dylan. J’aimerais aussi le chanter. Je ne vais pas raconter son histoire ni sa vie. J’aimerais faire entendre ses mots, les traduire pour qu’un public francophone puisse les comprendre. Révéler son art si subtil et enivrant d’écrivain, de poète et de chantre de notre monde. Trois voix, trois guitares, des flûtes, des saxophones, des percussions. On a là tout un monde qui permet de tisser un drame sonore à la hauteur de ce que Dylan dit. Et bien sûr ses chansons… on ne va pas se priver de chanter et jouer quelques-unes de nos préférées. Pas à la lettre mais subtilement et joyeusement réarrangées entre respect et insolence. Réinventer Dylan et partir vers des horizons libertaires, bruitistes, orchestraux… des paysages sonores avec ses poèmes en sur ou sous impression, des improvisations inspirées par ses mots et ses chansons, des élégies, des cantilènes. 

AUTOUR DU SPECTACLE

6 cabarets poétiques au Grand Café de la Parfumerie, après les représentations du spectacle DYLANDIT.

VENDREDI 13 MARS à 21h
Cabaret international et interstellaire des Amis savoureux 
Leo Mohr et Raphaël Archinard

SAMEDI 14 MARS à 21h
Duo N’importe quoi Koko Taylor et Sylvain Fournier Vince Fasciani lit ses poèmes Andrei Pervikov, guitare

VENDREDI 20 MARS à 21h
Concert « Les Vilains » Autour de la poésie de Claude Tabarini Avec Claude Tabarini (Percussion et voix), Yves Cerf (saxophone et flûte) et Marco Sierro (violoncelle)

SAMEDI 21 MARS à 21h
Haïku heïké – Expoésie Avec Heike Fiedler (textes, projections images et son) et Marie Schwab (violon alto, eletronics)

VENDREDI 27 MARS à 21h
Katia et Yves Berger disent des textes et des poèmes de John Berger

SAMEDI 28 MARS à 21h
Leo Mohr in concert Andrei Pervikov (guitares), Igor Gase (basse)

Le Théâtre Spirale bénéficie d’une convention de subventionnement quadriennale avec la Ville de Genève. Avec le soutien de la Loterie Romande et de la Fondation Ernst Göhner. En partenariat avec Le CourrierLa Librairie du BoulevardLe Printemps de la Poésie, et les Activités culturelles de l’UNIGE.

Téléchargement

Conception, dramaturgie,
jeu et chant
Michele Millner

Avec
Leo Mohr (Jeu, chant, guitare, basse), Naïma Arlaud (Jeu, chant)
Yves Cerf (Saxophones, kena, loops),Christian Graf (Guitare, loops), Andrei Pervikov (Guitare, loops),Sylvain Fournier (Percussion, batterie)

Assistant
Jules Bovard

Scénographie
Jean-Louis Perrot

Lumières
J.C Cerutti

Son
Jean-Baptiste Bossard

Costumes
Ayelen Gabin

Régie
Aurélien Gattegno
 

Du 10 au 29 mars 2020 au Théâtre de la Parfumerie.
Du mardi au samedi à 19h; dimanche à 17h; lundi relâche.

Théâtre de la Parfumerie
7 chemin de la Gravière – 1227 Les Acacias
www.laparfumerie.com RESERVATIONS: 022 341 21 21 ou reservation.parfumerie@gmail.com

Une création du Choeur Ouvert 
Chants d’amour et d’absence
Du 29 octobre au 3 novembre 2019

Il y a dans la tradition de la musique folklorique irlandaise et anglaise un nombre incalculable de chansons d’amour. Il y a aussi en parallèle des chants d’une nostalgie inouïe, qui parlent d’amour perdu, de ne plus voir sa terre natale, d’être un vagabond, un être seul dans le monde. Les chants sont parfois sombres et denses de douleur. Ils sont parfois gais, drôles et entrainants. Tout un univers de poésie licencieuse, d’histoires d’amour tragiques, de soldats romantiques et de femmes à la fois vertueuses et vengeresses se déploie dans des mélodies douces ou endiablées. Mais même s’ils sont dans une gamme majeure la tristesse et la beauté côtoient la débauche et l’ivresse comme deux faces d’une même humanité.

Direction
Michele Millner

Chant et guitare
Leo Mohr

Percussions
Sylvain Fournier

Flûtes irlandaises et cornemuses
Gaby Desbiolles

Kena, arrangements et composition
Yves Cerf

Saxophones, arrangements et composition
Emmanuelle N’Kowane

Lumières
Janos Horvath

Le Choeur Ouvert
Anne-Marie Forissier, Anouchka Wyss, Betina Cortese, Christine Meyerhans, Clémence Le Bras, Coralie Colquoun, Corinne Vidon, Denise Gautier, Derik Schupbach, Fjolla Elezi, Gladys Chervaz, Ingrid Selleger, Iris Tavelli, Isabelle Guye, Isabelle Hochstrasser, Jaky Roland, Janine Moser, Joanna Delabays, Lucie Wildi, Martine Cobos, Matteo Mota, Maud Brulhart, Maya Chacon-Moran, Nora Cupelin, Patricia Zamora, Philippe Rohner, Sara Kasme, Souad Von Allmen, Walter Wildi, Yamama Naciri

Grand Café de la Parfumerie 
du 29 octobre au 3 novembre 2019
du mardi au samedi à 20h, dimanche à 17h


réservations : +41 79 525 33 85 // choeur.ouvert@gmail.com

Une création de l’atelier 1 du Théâtre Spirale
Au Théâtre de la Parfumerie
Du mardi 25 au samedi 29 juin 2019

Écrire. écrire pour se raconter. écrire pour partager. écrire pour dénoncer. par amitié. par peur, par amour. par haine. écrire. mettre des mots sur une page. mettre. des mots. sur le monde. traduire, dessiner. dire. comprendre. ou pas.
Écrire sur notre enfance pour essayer de comprendre. comprendre quoi ? Qu’est-ce que c’est l’enfance? quand est-ce qu’on n’est plus un enfant? et si l’enfance n’était qu’une chimère? et l’amour? et nos parents? et nos amis? et la nourriture? et la musique? et la poésie?
l’enfance et la poésie. écrire. écrire encore. et lire. comparer ou pas. lire, rire et pleurer.
Un montage de textes, de poèmes et de musiques écrits par les jeunes comédien-ne-s de l’atelier, et quelques emprunts, des goûts et des bouts d’ailleurs.
Un kaléidoscope de mots pour parler de l’enfance comme on en parle rarement. Un spectacle doux et amer, joyeux, délicat, fragile et solidaire.

C’est les 20 ans des ateliers!!

Le jeudi 27 juin, c’est la fête pour le vernissage du cd de Sylvain Fournier.
Concert du grupetto au Grand Café de la Parfumerie à 21h.

Le vendredi 28 juin, la fête continue à 21h, avec un cabaret interstellaire organisé par Leo Mohr.

Mise en scène
Michele Millner
Collaboration artistique
Naïma Arlaud et Leo Mohr
Assistante
Camille Tavelli
Eclairage
Daniel Gomez
Composition
Sylvain Fournier
Orchestre
Sylvain Fournier et Sandro Rossetti
Administration
Fanny Garcier
Avec
Pauline Basset, Jules Bovard, Sarah Bussy,
Nora Cupelin, Wayra Diaz, Fjolla Elezi,
Noé Forissier, Emma Generelli, Lena Higginson, Arben Rexhepi, Malli Roby, Jonas Tirabosco, Andjela Velickovic, Natalia Vonlanthen,
Carlota Weber ( et la participation ponctuelle de Marie Bondolfi, Yannick Barel, Coralie Colquhoun, Lilas Forissier, Teo Frei, Tristan Frei).

Au Théâtre de la Parfumerie
Chemin de la Gravière 7
1227 Les Acacias

Du mardi 25 au samedi 29 juin 2019

Du mardi au vendredi à 19h. Samedi à 14h.
Réservations: 022 341 21 21  ou billetterie@theatrespirale.com