Pièce de Slawomir Mrozek
Traduction de Gabriel Mérétik, éditions de l’Arche

Parick Mohr

Jeu

  • Antonio Buil
  • Hamadoun Kassogué

Décoration et accessoires

Miriam Kerchenbaum

Bande son

Nicola Orioli

Collaboration artistique

Yvan Rihs

Slawomir Mrozek est un auteur marquant de la littérature contemporaine polonaise et Les Emigrés peut-être une des pièces les plus pertinentes jamais écrite sur l’immigration et ses conséquences humaines. Avec cette création, le Théâtre Spiralepoursuit la réflexion entreprise avec Sortir de l’ombre (1999), qui traitait de l’expérience féminine de l’exil. Pour le Théâtre Spirale, c’est aussi l’occasion de réunir sur scène deux collaborateurs réguliers de la compagnie : Hamadoun Kassogué, acteur et metteur en scène malien et Antonio Buil, acteur d’origine espagnole.

Un soir de réveillon, huis-clos entre deux émigrés vivant ensemble dans une cave. La fête bat son plein aux étages supérieurs tandis qu’ils s’affrontent avec humour et désespoir. A priori, tout semble les opposer. Ils se confrontent, se racontent, se traquent et se débusquent comme des bêtes en cage, mais derrière cette lutte terrible, presque animale, c’est l’humanité et la complexité profonde de ces deux personnages déracinés qui ressort. Par-delà leurs différences, l’exil les unit et leur permet même des ébauches d’amitié.

Ils vivent dans une cave insalubre aux murs de béton brut. Autour du trou, les spectateurs sont disposés comme dans une arène pour assister au combat.

Poésies, récits, images de Nicolas Bouvier
Hommage à Nicolas Bouvier

Conception et jeu

  • Thomas Bouvier
  • Patrick Mohr

Œil extérieur

Michele Millner

Bande son

ulysse digital audio

Lumière

Michel Faure

Un de nos objectifs consiste à porter en scène des auteurs – écrivaine et poètes – si possible de leurs vivants. Maintenant Nicolas Bouvier n’est plus parmi nous, mais à plusieurs reprises il le fut ici même, entre les murs du Théâtre du Crève-Cœur. L’entendre au travers du spectacle de Patrick Mohr et Thomas Bouvier est une manière de renouer avec lui et d’assurer une continuité de voyage et d’étonnements de toutes sortes. Comme je l’ai écrit dans un programme d’alors annonçant un cycle de ses conférences, le Théâtre du Crève-Cœur étant rivé à un endroit bien précis et ne pouvant donc voyager physiquement, il désire toutefois pratiquer la philosophie du « déplacement » en accueillant le mouvement lui-même. Nous vous proposons de reprendre la route et le fil interrompus

Bénédict Gampert

Cet hommage est centré autour de la poésie trop peu connue de Nicolas Bouvier et de certains textes en prose issus de L’Usage du monde , du Journal d’Aran et du Hibou et la baleine. L’image et la musique interviennent en contrepoint avec les poèmes.

La poésie, en faisant éclater la structure habituelle du langage, parvient à renouveler notre rapport avec les mots et à exprimer l’indicible. Grâce à des associations surprenantes et à une logique renouvelée, elle nous touche au plus profond de notre être.

Le Dehors et le Dedans évoque ces rares moments hors du temps, ces petits satori qui donnent un sens à nos vies éphémères. Bulles d’extrême bonheur où « le seul fait d’être au monde remplit l’horizon jusqu’aux bords ». Suite à la disparition de Nicolas Bouvier, nous nous sommes plongés dans son écriture, vivant prolongement de son âme, pour rester encore avec lui, nous aider à faire le deuil de sa présence physique, et surtout pour faire vibrer ces mots qu’il aimait tant. Ces textes, prodigieux à la fois de beauté et de simplicité, font voyager entre le rire et les larmes, aux frontières de la vie et de la mort, dans le presque rien, le dénuement le plus total.

« désormais c’est dans un autre ailleurs / qui ne dit pas son mon / dans d’autres souffles et d’autres plaines / qu’il te faudra / plus léger que boule de chardon / disparaître en silence / en retrouvant le vent des routes. »

Patrick Mohr 

Patrick Mohr et moi-même sommes pour la seconde fois réunis autour d’un événement lié à la disparition de Nicolas Bouvier. Le premier eut lieu sur un plateau de télévision : il s’agissait d’évoquer le souvenir d’un homme. Le second a lieu sur un plateau de théâtre : il s’agit d’interpréter une ouvre. Deux occasions de mettre à l’épreuve notre gaieté et notre courage. Deux occasions de collaborer comme des bandits, dans l’ardeur, l’irrévérence et la malice.

Voir disparaître un homme qui toujours vous a contraint, brimé, haï, le voir tomber sous les coups d’un quelconque Smerdiakov, voilà qui pourrait s’intituler : la découverte de la liberté. Perdre un homme qui de sa voix fragile a chuchoté à votre oreille les noms innombrables du monde, voilà qui pourrait s’intituler : l’invention de la solitude.

Thomas Bouvier

Spectacle musical avec marionnettes, acteurs et ombres pour enfants dès 5 ans. Une création du Théâtre Spirale en coproduction avec le Théâtre des Marionnettes de Genève

Michele Millner

Scénographie, marionnettes et accessoires

Juan Miguel Molina

Lumières

  • Patrick Mohr
  • Danielle Milovic

Musique

Nicola Orioli

Ecriture

  • Michele Millner
  • Patrick Mohr

Sculpture des marionnettes

Christophe Kiss

Costumes

Ingrid Moberg

Comédiens, marionnettistes

  • Michele Millner
  • Fatna Djarah
  • Gordon Higginson
  • Ueli Locher

Régie lumière

Danielle Milovic

Musiciens

  • Nicola Orioli
  • Denis Favrichon

HISTOIRE

Djali est une chèvre exceptionnelle, qui passe de l’anonymat de son troupeau des montagnes de la Sierra Nevada à la gloire parisienne. Après de nombreuses péripéties, les extraordinaires capacités musicales de la petite chèvre sont révélées à la face du monde ébahi. Djali devient une star mondiale et entraîne dans son sillage tous les animaux à sabots qui, galvanisés par ce nouvel élan créateur, dévoilent leurs talents cachés et révolutionnent tous les domaines de l’art.

Plus personne n’écoute, ne regarde, ni ne lit d’art humain. Tout le monde ne jure plus que par la poésie ovine, la sculpture bovine, les mélodies caprines. trop c’est trop ! La jalousie des humains les pousse à une vengeance terrible. mais Djali survit et la musique continue.

THEME DE LA PIECE

Ce conte aborde les thèmes de la différence et de la tolérance, de manière à la fois comique et tragique. Djali montre une façon originale de célébrer le monde et pousse l’enfant à transgresser les interdits et à valoriser son propre univers intérieur.

MISE EN SCENE

La conteuse archéologue sort de sa boîte magique. Elle déterre les objets qui évoquent l’histoire à venir puis elle commence à raconter et à chanter les aventures de Djali.

La lumière monte sur la scène comme si l’imaginaire de la conteuse devenait vivant et on voit les manipulateurs installer le paysage. Des marionnettes en bois (style de « table ») manipulées par les comédiens / marionnettistes habillés en noir font leur apparition. Un troupeau de chèvres apparaît, mené par le berger Pedro et Djali, sa chèvre préférée.

Dans le spectacle, il y a trois niveaux de représentations : les marionnettes de table, les acteurs masqués et le monde des ombres. La conteuse et les musiciens assurent la permanence et le lien entre ces univers.

Spectacle-concert pour 5 acteurs et 4 musiciens

Texte et mise en scène

Patrick Mohr

Espace et lumières

Michel Faure

Masques

Juan Miguel Molina

Musique

compositions originales des musiciens de la compagnie

Musiciens

  • Nicola Orioli – saxophone, clarinette et synthétiseur
  • Christophe Berthet – saxophones
  • Denis Favrichon – guitare basse
  • Fabio Turini – batterie et percussions

Acteurs

  • Antonio Buil
  • Olivier Sidore
  • Michele Millner
  • Adrien de Tribolet
  • Patrick Mohr

Contre est un montage d’images, de texte et de musique qui nous plonge dans l’univers de 4 personnages et de leur façon de vivre leur dépendance ; sous les yeux de la mort toujours présente. C’est un spectacle drôle, tragique, absurde, profondément humain. Pour essayer de comprendre, sans juger.

Contre est dédié à un ami mort d’overdose et à tous ceux qui se débattent empêtrés dans les servitudes de la toxico-dépendance.

C’est un cri de révolte face à une situation insupportable, face à l’hypocrisie d’une société qui s’engraisse avec l’argent du trafic des drogues et leur déclare une guerre absurde et désastreuse.

Contre la consommation sans limite, contre les bonnes consciences effarouchées, contre ceux qui montrent du doigt, contre les simplificateurs, contre les idées reçues, contre nous-mêmes parfois.