La Tribune de Genève: La nuit remue

« Le théâtre ne cesse de revisiter ses codes et d’interroger ses limites. Défis formels ou textes improbables, effets foisonnants ou minimaux, on le voit, ici, inviter la théorie à se dramatiser, là passer le répertoire au crible d’une lecture ultraspécifique, ailleurs adopter telle logique propre à une tout autre discipline. La gageure de Patrick Mohr, en créant La nuit remue, consiste à ne donner voix, exclusivement, qu’aux poèmes d’Henri Michaux. Et la transposition ne souffre d’aucune faiblesse. »

Katia Berger, 9 novembre 2012